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Nouveauté dans la collection Insee Références

« La France et ses territoires », Edition 2015, Insee

Publié le 15 avril 2015


L'ouvrage « La France et ses territoires » est l'occasion pour l'Insee de présenter pour la première fois sur les nouvelles régions des données et des analyses sur la population, l'emploi, les conditions de vie et les entreprises.

Les dossiers et les fiches présentés apportent également un éclairage détaillé sur les modes de vies, le marché du travail, et l'évolution démographique à différents échelons territoriaux, ainsi qu'une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité de population.

Nouvelles régions : des différences moins marquées

Des caractéristiques démographiques plus proches

Les nouvelles régions continentales comporteront toutes plus de 2 millions d'habitants.
Derrière les plus grosses régions que sont l'Île-de-France (11,9 millions d'habitants en 2011) et Rhône-Alpes fusionnée avec l'Auvergne (7,6 millions), on distingue 2 groupes homogènes en termes de population :

  • cinq régions de taille intermédiaire, comportant chacune cinq à six millions d'habitants : Nord-Pas-de-Calais Picardie, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées et la grande région Est, Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, qui dépassent légèrement, en nombre d'habitants, la région Provence - Alpes-Côte d'Azur.

  • cinq régions, de deux à quatre millions d'habitants chacune : Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, ainsi que Centre-Val de Loire et l'ensemble Bourgogne Franche-Comté.


Les caractéristiques démographiques se différencient moins entre les nouvelles régions : densité de population, répartition par âge, sont désormais plus proches d'une région à l'autre.

Des nouvelles régions économiquement un peu plus ressemblantes

La nouvelle carte des régions réduit la dispersion des PIB par habitant : hors Île-de-France et Corse, on passe ainsi d'un intervalle autour de la moyenne de + 15,6 % à - 13,9 % à seulement + 11,7 % à - 8,4 % (chiffres 2012).

L'Auvergne Rhône-Alpes constitue la 2ème région de France en termes de PIB (11,4 % du PIB national).

Suivent ensuite cinq nouvelles régions qui représentent chacune environ 7% du PIB de la France : Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Nord-Pas-de-Calais Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon Midi Pyrénées et Alsace Champagne-Ardenne Lorraine.

Le PIB de ces six grandes régions (y compris Auvergne Rhône-Alpes) représente près de la moitié du PIB national (47,7 %).

La hiérarchie des villes en France métropolitaine sur trente ans

Entre 1982 et 2011, la croissance de la population des villes en France métropolitaine a été de 23 %, ce qui représente 8,9 millions d'habitants supplémentaires. La majeure partie de cette croissance (60 %, soit 5 395 000 habitants) résulte de l'extension géographique de l'espace urbain. à le reste résulte de la densification des villes.
En 2011, près de 8 habitants sur 10 résident dans l'espace urbain.

La croissance de la population des villes a été approximativement proportionnelle à leur taille, ce qui tend à maintenir la hiérarchie des tailles des villes.
Toutefois la prééminence démographique de Paris s'affaiblit légèrement, au profit des 15 villes de plus de 400 000 habitants.

Au delà de cette relative stabilité d'ensemble, la répartition des villes qui « gagnent » ou qui « perdent » des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance (arc atlantique, sud-méditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre).
La dynamique de l'emploi dans les villes est le premier facteur explicatif de la croissance de leur population. Toulouse et Montpellier sont les plus dynamiques, aussi bien en termes de population (respectivement + 47 % et + 45 %) qu'en termes d'emploi (+ 87 % et + 93 %) entre 1982 et 2011.

Les modes de vie dans les villes européenne

Avec un âge médian de 38 ans, les villes françaises sont plutôt jeunes, en comparaison des villes européennes étudiées (904 villes étudiées dans l'UE28 plus la Norvège, la Suisse et la Turquie).

En France et en Allemagne, la surface moyenne habitable par personne est la plus grande d'Europe, avec 42 m², contre 36 m² dans l'ensemble des villes européennes.

La voiture reste le mode de transport majoritaire des habitants des villes européennes pour se rendre à leur travail : 60% des déplacements domicile-travail sont effectués en voiture ou en deux-roues motorisés, 20% en transports en commun et 20% en vélo ou à pied.

Avec un taux d'homicide moyen de 0,13 pour 10 000 habitants, les villes françaises étudiées sont en moyenne plus sûres, de ce point de vue, que les villes européennes (0,18). Les taux les plus élevés (taux supérieurs à 1 pour 10 000) sont détenus par des villes allemandes (Bayreuth, Hildesheim, Rosenheim) et belges (Charleroi, Gand).

La concentration des métiers par zone d'emploi tend à se renforcer

Les différents métiers sont présents de façon très diverse selon les territoires.
Leur cartographie par zone d'emploi met en avant un contraste assez net entre,

  • au sud, des zones très urbaines à forte concentration de cadres et professions intellectuelles : les professions intermédiaires du tertiaire dominent dans 1/4 des 321 zones d'emploi en France (hors Mayotte) et les emplois très qualifiés sont concentrés dans les métropoles, qui concernent 36 zones d'emploi ;

  • et, au nord, d'autres plus agricoles, plus industrielles, plus ouvrières : les zones d'emloi qui conservent une part importante d'ouvriers représentent 39% de l'ensemble et seules 7 zones d'emploi connaissent une sur représentation des métiers agricoles.


De plus, les emplois proposés sur un territoire ne sont pas nécessairement occupés par les actifs résidant sur ce territoire. Cela traduit une inadéquation marquée entre l'offre et la demande de travail, principalement dans l'urbain dense : la moitié des emplois se concentre dans 30 zones d'emploi seulement. Entre 1999 et 2011, la croissance de l'emploi dans les 14 plus grandes zones d'emploi est en moyenne de 0,86% par an contre 0,65% à l'échelle nationale, ce qui renforce la concentration de l'emploi en France.

Une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité

Classées selon des critères de densité et de population, les communes françaises se divisent en 4 catégories :

  • Les communes densément peuplées représentent moins de 2% des communes et 35% de la population.
    Elles sont situées dans les pôles des grandes aires urbaines.

  • Un peu plus de 8% des communes sont de densité intermédiaire et regroupent près de 30% de la population.
    60% sont situées dans les pôles des grandes aires urbaines.

  • Plus de la moitié des communes sont peu denses.
    Elles regroupent un peu moins d'1/3 de la population. La majorité d'entre elles (60 %) sont situées dans les couronnes et dans l'espace multipolarisé des grandes aires urbaines.

  • Un tiers des communes sont très peu denses.
    Elles regroupent 4 % de la population. Les communes très peu denses sont souvent éloignées des villes : près des trois quarts d'entre elles sont dans un espace « résiduel » du zonage en aires urbaines. 1/4 est cependant situé à la frange des couronnes des grands pôles urbains.


L'accessibilité aux équipements et services est très variable selon le type de commune : par exemple, le temps médian d'accès aux urgences les plus proches est de 52 minutes depuis une commune très peu dense contre 14 minutes depuis une commune densément peuplée.

Comment se procurer l'ouvrage

Cette publication de l'Insee est disponible, gratuitement, sur le site www.insee.fr - rubrique Publications et services :

  • http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?reg_id=0&ref_id=FST15



Focus : Les tendances du marché du logement en Europe


L'édition 2015 de l'ouvrage « La France et ses territoires », paru dans la collection Insee Références, comprend notamment un dossier sur « Les modes de vies dans les villes européennes » (par Brigitte Baccaïni, Chun Ngo, Chrystel Scribequi) qui permet de dégager certaines tendances du marché du logement en Europe.
Les données figurant dans ce dossier sont issues de l'audit urbain Eurostat. (1)

(1) « L’audit urbain est une opération statistique visant à recueillir des données sur un grand nombre de variables décrivant la qualité de vie dans les villes européennes, à travers un champ très vaste de thématiques : la démographie, le social, l’économie, l’éducation et la formation, l’environnement, les transports, la culture et le tourisme.
Les données recueillies concernent 904 villes européennes (UE28 + Norvège, Suisse, Turquie), dont 114 en France. Ces villes ont été retenues selon des critères de densité et de continuité du bâti. Elles doivent en outre exercer une fonction politique, de gouvernance locale. »

Principales tendances du marché du logement dans les villes européennes

Logements collectifs et logements individuels

  • Les logements collectifs urbains prédominent en Europe (plus de 50%), et ce, d'autant plus que la taille des villes est importante : ainsi, le taux de logements collectifs à Paris et Genève est supérieur à 99%, contre 4% seulement à Ponta Delgada au Portugal.

  • Les logements collectifs sont majoritaires, surtout dans les pays de l'Est. Ainsi en Estonie, Lettonie, Lituanie et dans la République tchèque, au moins 4/5 logements urbains sont collectifs. Il en est de même de la Suisse.

  • En France, 56% des logements dans les villes sont collectifs, contre 43% sur l'ensemble du territoire.
    Une exception : Lille qui, avec plus de 1 million d'habitants, offre plus de 50% de logements en individuel. A titre comparatif, à tailles comparables, seules Sofia (Bulgarie) et Birmingham (Royaume-Uni) sont dans le même cas.

  • Les logements individuels sont majoritaires dans la plupart des villes, dans seulement cinq pays européens : Belgique, Bulgarie, Irlande, Royaume-Uni et Portugal.


Propriétaires v/s locataires

  • 55% des ménages urbains sont propriétaires de leur logement, avec des disparités selon les pays.

  • Les ménages sont davantage propriétaires en Europe de l'Est, pour des raisons à la fois hitoriques, politiques et culturelles, ce qui n'est pas le cas en Allemagne (29%), en Autriche, en Hollande et en République Tchèque où l'on recense davantage de locataires.

  • En France, 51% des ménages urbains sont propriétaires de leur logement (contre 58% sur l'ensemble du territoire).


Confort des logements

  • La surface moyenne habitable des logements en Europe est de 36 m² par personne.

  • Les surfaces des logements sont plus importantes en France et en Allemagne (53 m² dans une ville comme Oldenburg).

  • En France, les logements sont légèrement plus grands, par personne, que la moyenne européenne : la moyenne des logements des villes françaises est de 42 m² par personne, la palme revenant à Albi (48 m²/habitant) et les logements les plus petits étant concentrés dans l'Agglomération du Val-de-France où la taille moyenne des ménages est importante.

  • La superficie des logements est nettement plus réduite dans les pays de l'Est et plus particulièrement dans les villes.

  • A noter : pour l'ensemble des logements des villes européennes, moins de 2% seulement ne disposent pas de commodités élémentaires(2), avec une part de logements présentant cette caractéristique plus importante en République Tchèque (5 à 8% des logements) et en Lettonie (plus de 15% dans les deux villes de Lettonie ayant répondu à l'étude).

  • En france, la quasi-totalité des logements urbains sont équipés des commodités de base et les logements "inconfortables" sont fortement concentrés à Paris même si leur proportion demeure marginale (1.8% des logements parisiens).


Parc locatif privé v/s parc social

  • 30% en moyenne des ménages des villes européennes sont locataires d'un logement dans le parc privé, 12% dans le parc social.

  • L'Allemagne est le seul pays européen où les locataires du secteur privé sont majoritaires (63%). A noter à cet égard, qu'en Allemagne, le logement social est géré par des organismes privés signataires de conventions.

  • Certains pays, tels que la Grèce, ne disposent pas ou peu de parc locatif social et celui-ci est très peu développé dans les nouveaux pays membres de l'Union européenne (Espagne, Portugal notamment).

  • A contrario, par exemple, le logement social est très développé au Royaume-Uni.

  • Le logement social est bien représenté dans les villes françaises et finlandaises (20%) avec la particularité dans ces pays d'une quasi-parité entre parc privé et parc social.
    A noter que le locatif social est moins disponible dans les villes du Sud de la France et notamment les Alpes Maritimes (moins de 10% du parc locatif).


(2) Commodités élémentaires : eau courante, eau chaude, chasse d’eau, salle de bain / douche, tout à l’égout ou fosse individuelle. Les logements ne disposant pas des équipements de base sont ceux dans lesquels un ou plusieurs des équipements font défaut.

Pour plus d'information sur ce dossier

  • http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?reg_id=0&ref_id=FST15


Source : © Insee 2015 - "La France et ses territoires", Edition 2015, Insee Références





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